ENQUETE SUR LES ATTENTATS A LA BOMBE
Valse des « légalistes » hier, au premier étage du parquet du tribunal de première instance à Anosy. Des dirigeants, partisans de l'ancien président de la République, Marc Ravalomanana, y ont fait l'objet d'une enquête au fond, plus de trois mois après leur instruction. Ils sont poursuivis pour complicité avec les poseurs de bombe du 26 juin.
Le membre de l'Alliance démocratique, le révérend Andrianalijohn Ndriamanampy surnommé Satrobory, les anciens députés de Tolagnaro et de Beroroha, Yves Aimé Rakotoarison et Fanja Francette Razafindrakoto ainsi que le président du groupe parlementaire Tiako i Madagasikara (Tim) à l'Assemblée nationale, Zafilahy Stanislas Rakotomandimby, ont été ainsi traduits successivement devant le doyen des juges d'instruction. Aperçu dans les couloirs du Palais de Justice, devant la porte du doyen des juges d'instruction, le directeur de la radio Fahazavana, Didier Ravohangiarison, n'a pas été reçu longtemps par l'autorité judiciaire. Sa convocation est reportée au 29 octobre.
Jointe au téléphone, une des avocats chargée de la défense des dirigeants du mouvement « légaliste » s'est montré surprise par la tenue de l'enquête au fond qui, d'après elle, n'aurait plus dû avoir lieu.
Elle a évoqué que la cessation de poursuite dans le cadre des évènements de 2002 suivant les accords de Maputo n'autorise pas à procéder à cette enquête au fond. « Ce qui a été décidé à Maputo n'est pas encore respecté », a-t-elle souligné.
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jeudi 22 octobre 2009
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