dimanche 8 novembre 2009

Forum Madagascar: LA VENTE DE CHARBON EN PROGRESSION





La déforestation gagne du terrain, avec l'exploitation sauvage des périmètres plus ou moins protégés. Tout se transforme en charbon de bois. On comprend maintenant la raison des feux de brousse au alentours de la commune d'Ambondromamy, située à 130 km de Mahajanga. Le commerce du charbon de bois à Amborondolo, dans la commune de Maevarano, au PK 421 vers Mahajanga a multiplié en l'espace de quelques mois. Tous les habitants de cette partie s'adonnent à faire brûler la forêt pour en faire un commerce juteux de charbon de bois. Si au début, il n'était qu'un seul vendeur, aujourd'hui on peut en trouver plus d'une dizaine tout le long de la route. La belle forêt qui a entouré la commune de Tsaramandroso n'est plus qu'un fouillis de troncs d'arbres desséchés par les incendies. Aucun arbre n'a été épargné, en particulier dans le village de Maevarano. Les vendeur de charbon de bois se sont installés au bord de la route nationale dans le village d'Amborondolo près d'Ambatoloaka. Dernièrement, les voyageurs d'un taxi-brousse en direction de la capitale n'ont pu trouver un endroit pour se soulager lors de la petite récréation à cet endroit. Aucun buisson ni bosquet pour faire son besoin. Avant, c'était pourtant un lieu très rafraîchissant et ombrageux. Bientôt, tout le monde devra payer des actes de destruction des inconscients. En fait, l'exploitation du charbon de bois est régie par des règlementations spécifiques. Il faudrait appliquer les textes et lois. A croire que les responsables ne font que constater les dégâts de cette déforestation criminelle.

Les conséquences sur le climat sont, en outre, sans commune mesure. D'une part, le réchauffement entraîne des bouleversements comme les inondations avec d'abondantes précipitations, ou comme les sécheresses durables. D'autre part, le sol perd de plus en plus sa protection végétale, et devient aussi stérile. C'est les profits à court durée ne valent pas les pertes à plus ou moins longues échéances.

Forum Madagascar: LES CRIS DU SUD DANS UN RECUEIL

LES CRIS DU SUD DANS UN RECUEIL


Ce livre relate en 80 pages les difficultés et les désirs d'un peuple assoiffé de progrès. L'insuffisance dans la scolarisation en constitue la pierre d'achoppement. L'ONG Andrew Lees Trust a recueilli et réuni des témoignages de villageois Antanosy pour faire entendre la voix des habitants de la partie Sud de la Grande Ile. Ils ont entre 22 et 83 ans, mais ils ont en commun l'ambition et la soif d'apprendre des gens du Sud. Fanja, 22 ans, veut suivre des cours de formation de tissage de tsihy afin d'améliorer la qualité de ses produits. « Mes amies seraient aussi intéressées », assure-t-elle. Olina, 83 ans, elle, est reconnaissante envers ses parents de l'avoir envoyée à l'école où elle a pu apprendre à coudre, à cuisiner et à parler français. Son regret, c'est de n'avoir pas pu envoyer ses enfants au-delà des classes primaires. L'abandon scolaire est l'une des situations déplorées par tous ceux dont les voix ont été recueillies et réunies dans un ouvrage par l'Organisation non-gouvernementale (ONG) Andrew Lee Trust (ALT). Et cela, parce que les parents manquent de moyen. Ce problème avait existé depuis plus de quarante ans, mais les années qui ont passé semblent ne rien avoir changé. Jean Claude, 39 ans, aurait « tellement aimé voir ses enfants recevoir une éducation », mais n'ayant « pas assez d'argent » pour les envoyer à Tolagnaro, il souhaiterait que le gouvernement puisse construire une école dans son village. Avec l'implantation de Qit Madagascar Minerals (QMM) dans l'Anosy, certaines écoles ont été créées dans les villages reculés, rapprochant l'éducation des jeunes enfants antanosy.
Mais d'autres problèmes sont survenus avec l'arrivée de la société minière. Les habitants de cette partie sud de la Grande île craignent pour l'avenir de leur terre, de leur forêt et de leurs autres ressources, autant de richesses que le Sud possède à profusion.
« Voix du changement : Témoignages du peuple villageois Antanosy » réunit sur 80 pages ces peurs et ces cris, mais aussi les espoirs et les rêves des habitants de l'Anosy depuis que QMM s'y est implanté.
« La mine provoque des changements dramatiques dans la vie des villageois ruraux », résume l'ONG ALT dans la partie introductive de son ouvrage. Héritier d'Andrew Lees, directeur de campagne pour l'ONG Les Amis de la Terre, décédé accidentellement dans le Sud de Madagascar en 1994, l'ONG ALT veut perpétuer l'engagement et le courage de l'humaniste qu'était Andrew.


A travers ce recueil, elle souhaite « ouvrir le débat à tous les niveaux, étendre l'audience de la population d'Anosy et promouvoir l'émancipation des personnes les plus vulnérables dans le processus de décisions ».

Forum Madagascar: UN ACCORD BANCAL POUR PARVENIR AUX ELECTIONS EN 2010



Les médiateurs africains chargés de sortir Madagascar d'une interminable crise politique ont mis en place un gouvernement de consensus pléthorique, "bancal" de leur propre aveu, qui aura pour tâche de conduire le pays à de nouvelles élections fin 2010. Après quatre jours de négociations tumultueuses, les quatre principaux dirigeants politiques malgaches -- l'actuel homme fort Andry Rajoelina, le président déchu Marc Ravalomanana, et les anciens présidents Didier Ratsiraka et Albert Zafy -- ont paraphé samedi à Addis Abeba un "acte additionnel" aux accords de Maputo signés le 9 août. Ce texte confirme M. Rajoelina comme président de transition, mais flanqué de deux "co-présidents" issus des mouvances Ravalomanana et Zafy, la mouvance de M. Ratsiraka conservant le poste de Premier ministre, confié à Eugène Mangalaza. Ce dernier devra travailler avec trois vice-premiers ministres, pour superviser le travail des 31 ministres, répartis aussi selon les mouvances. Ce nouvel accord est censé sortir Madagascar de la crise politique née de la contestation populaire du pouvoir de M. Ravalomanana, puis de la chute de ce dernier. L'ex-président avait été contraint le 17 mars de remettre ses pouvoirs à un directoire militaire, qui les avait immédiatement transférés à Andry Rajoelina, l'ex-maire d'Antananarivo devenu son principal opposant. "A un certain moment je n'y croyais plus", a confié à l'AFP le médiateur de la Francophonie, Edem Kodjo, qualifiant l'accord obtenu au siège de l'Union Africaine (UA) de "providentiel" mais "bancal". Il assure que cette "architecture du pouvoir correspond parfaitement à la conception de la vie en société du peuple malgache: on se retrouve ensemble sur un minimum commun". Pour le Commissaire paix et sécurité de l'UA, Ramtane Lamamra, "cette acceptation a marqué le tournant dans les négociations pour dépasser le blocage". Prudent, il note que "même une monstruosité juridique peut représenter une sortie de crise". Au-delà de l'optimisme de façade, les doutes se sont donc clairement exprimés sur la capacité de fonctionner "d'une telle usine à gaz", selon les termes d'un diplomate de l'UA.

Reconnaissant que "le gouvernement fort n'arrivera qu'après les élections", M. Kodjo prévoit "des difficultés dans l'application: tout système de cohabitation est difficile, d'autant plus à quatre".

Forum Madagascar: LE PARTAGE DU POUVOIR S'ANNONCE DELICAT

LE PARTAGE DU POUVOIR S'ANNONCE DELICAT


Les camps politiques rivaux malgaches ont signé samedi l'accord conclu la veille au soir sur la constitution d'un gouvernement d'union nationale après dix mois de crise politique. Selon les termes convenus au siège de l'Union africaine à Addis-Abeba, Andry Rajoelina, qui a pris le pouvoir en mars, restera président mais sera flanqué de deux co-présidents. "Cela a été décidé et accepté par les dirigeants des quatre mouvances et aussi par le président de transition", avait annoncé Rajoelina aux journalistes vendredi peu avant minuit. Quelques heures plus tard, le texte a été signé par le nouveau dirigeant malgache, son prédécesseur déchu Marc Ravalomanana et deux anciens présidents du pays, Didier Ratsiraka et Albert Zafy. Les négociations sur la répartition des ministères devraient débuter dans les prochains jours à Antanarivo. L'accord permettra à Ravalomanana, qui vit en exil en Afrique du Sud, d'installer un proche allié comme co-président et prévoit la levée des poursuites dont il fait l'objet pour abus de pouvoir, ce qui pourrait permettre son retour d'exil. Ravalomanana avait accepté au terme d'un premier accord de partage du pouvoir conclu à Maputo en août de ne pas jouer un rôle direct dans le gouvernement transitoire, mais il refusait que Rajoelina monopolise le sommet de l'Etat. On ignore encore comment s'articuleront les rapports entre le président et ses deux co-présidents. Mais, d'après une source proche des négociateurs, toutes les décisions futures devront être signées par les trois dirigeants. L'Union africaine a fait savoir que Madagascar resterait exclu de l'organisation tant que ce système de gouvernement ne serait pas mis en place et que ne se profileraient pas les élections dont l'accord d'Addis-Abeba prévoit qu'elle devront avoir lieu avant la fin 2010. "La sanction contre Madagascar n'est pas levée. Il faut d'abord que les institutions de transition soient mises en place et fonctionnent et qu'il y ait une feuille de route claire vers des élections", a déclaré à Reuters Ramtane Lamara, président du Conseil de paix et de sécurité de l'UA.

Mais, pour Lydie Boka, spécialiste de Madagascar au sein du groupe de consultant en risques StrategieCo, la crise est loin d'être terminée. "Je m'attends à ce que cette coalition soit fragile, qu'elle ait le 'sang chaud', que chaque camp tente de bloquer l'autre", dit-elle.

samedi 7 novembre 2009

Forum Madagascar: BRUXELLES MENACE DE SUSPENDRE SON AIDE



L'Union européenne a menacé de suspendre 630 millions d'euros d'aide à Madagascar si les dirigeants politiques n'arrivent pas à un compromis sur l'attribution des postes de la transition. Dans un courrier adressé au président de la Commission de l'Union africaine, Jean Ping, le commissaire européen pour l'Aide au développement, Karel de Gucht, a rappelé que « le délai de cent vingt jours » pour que les parties malgaches arrivent à une solution expirait ce jour.

Cette période visait à permettre « à toutes les mouvances malgaches de se mettre d'accord sur un processus politique assurant une transition neutre, inclusive, pacifique, consensuelle telle que définie par les accords de Maputo », signés le 9 août dans le cadre de la médiation africaine.

mardi 3 novembre 2009

Forum Madagascar: FANDRAMA SUR LA SCENE EUROPEENNE

FANDRAMA SUR LA SCENE EUROPEENNE

Après une mini-tournée dans les îles de l'océan Indien, Fandrama rejoindra l'Europe. Le groupe y animera la fête de la Saint-Sylvestre. Peut-on encore considérer Fandrama comme une étoile montante de la musique salegy ? Après avoir examiné son parcours riche de défis et de bonnes surprises, en sept ans d'existence, on finirait certainement par conclure que ce groupe antsiranais se porte bien dans les rangs des stars de la musique salegy. En tout cas, le considérer comme l'ambassadeur le plus marquant de la musique tropicale malgache actuelle ne serait pas déplacé. Sitôt revenu d'une mini-tournée de deux semaines à Mayotte avec cinq concerts effectués, Fandrama fera cap sur La Réunion pour un spectacle à Saint-Denis, ce samedi 7 novembre. «Actuellement, les Réunionnais connaissent bien Fandrama et sa musique. Nous avons pas mal joué là-bas et le groupe a été sollicité à plusieurs reprises sans pouvoir y venir, vu mon statut de député depuis 2007. Maintenant que la situation politique se trouve mal, la musique prime», confie Bemamy Beriziky, leader-fondateur du groupe créé en 2002. Sinon, c'est avec une mini-tournée européenne que le groupe compte boucler l'année 2009. D'abord, avec une virée française qui touchera au moins trois villes, dont Lyon le 5 décembre, Choulette le 12 et Bordeaux à la Saint-Sylvestre. «Malgré notre grand souhait, le groupe n'a plus fêté la fin de l'année à Madagascar depuis quelques années. C'est assez dur, mais on a fait quand même une belle promotion du pays et de sa musique», note Noelson Heriniaina, manager du groupe. Ensuite, les deux derniers mois de l'année offriront à Fandrama l'occasion de parcourir d'autres pays comme l'Allemagne, la Belgique et la Suisse. «Ces pays que nous connaissons bien sont chaleureux avec notre musique. Ce qui est sûr, c'est que le groupe y est déjà pressenti pour quelques festivals de world music, l'été prochain», soulève le manager. Fandrama compte actuellement à son actif trois albums, dont le dernier, «Faut pas rêver», est sorti en juin.

Par son salegy énergique et tonitruant, le groupe demeure une valeur sûre dans le milieu de la musique mafana. Le Prix Donia qu'il a obtenu par deux fois consécutives - en 2008 et 2009 - le confirme. Et apparemment, l'aventure est encore loin de se terminer.

lundi 2 novembre 2009

Forum Madagascar: TENSIONS AU SOMMET INTER MALGACHE





Marc Ravalomanana avait boycotté au dernier moment un sommet à Genève. le 17 octobre sur la crise malgache. « Par principe, il faut régler un problème africain en Afrique » et « le sommet de Genève n'était pas dans l'esprit des accords de Maputo, explique-t-il à 20 Minutes. Ma mouvance n'a jamais été d'accord pour y aller, contrairement à ce qu'a affirmé le représentant de l'ONU, Tiebilé Dramé, qui a dramatisé les choses à Madagascar ». Cette fois, le sommet aura donc lieu, de demain à jeudi, à Addis-Abeba, en Ethiopie. Objectif : poursuivre, sous médiation internationale, les délicates négociations entre les quatre mouvances malgaches sur la répartition des postes pendant la transition politique, avant la tenue d'une élection présidentielle, au plus tard à la fin 2010. Les discussions s'annoncent difficiles, car Ravalomanana réclame désormais le départ de son opposant, Andry Rajoelina, de la présidence de la Haute autorité de transition. Une condition dont la médiation internationale ne compte pas débattre, estimant que ce chapitre est clos depuis qu'un consensus a été annoncé le 6 octobre sur ce point. Lâché par l'armée, Ravalomanana avait remis, le 17 mars, ses pouvoirs à un directoire militaire, qui les avait aussitôt transférés à Andry Rajoelina. Depuis, Ravalomanana vit en exil en Afrique du Sud, mais rêve d'un troisième mandat. A quelques jours du sommet, « le PDG de Madagascar », dont la fortune personnelle est estimée à plusieurs millions d'euros, s'est offert une opération de com pour « dire la vérité aux médias français ».


dimanche 1 novembre 2009

Forum Madagascar: LA MCB VISE L AFRIQUE

LA MCB VISE L AFRIQUE



Après la région, la Mauritius Commercial Bank (MCB) mise sur l'Afrique pour sa croissance externe. Le groupe bancaire organisera ainsi, du 8 au 12 novembre prochain, un séminaire promotionnel regroupant une vingtaine de banques africaines. Africa Forward Together, c'est ainsi qu'a été baptisée cette manifestation à destination du marché africain. Au menu de ces deux jours de séminaire: faire le tour des services bancaires que la MCB peut leur offrir pour leur permettre de mieux servir leur clientèle respective. La MCB proposera aux banques africaines d'externaliser vers elle les services bancaires internationaux, leur permettant de se concentrer sur leur cœur de métier et la croissance de leur part de marché.
«En mettant ses compétences, sa technologie dernier cri et son expertise au service de l'Afrique, le Groupe MCB lance aujourd'hui une autre phase de son expansion. Il se positionne sur le continent qui sera probablement appelé à connaître les plus importants développements dans les années à venir», déclare la MCB.

La MCB a réalisé, cette année, un bénéfice record de Rs 4 milliards dont 60% environ proviennent de l'international. Pour continuer à croître, la MCB doit viser le marché international.

Forum Madagascar: TELMA: COUPE DE MADAGASCAR

TELMA: COUPE DE MADAGASCAR



Les quarts de finale de la coupe de Madagascar verront deux favoris contre six outsiders. L'AS Adema et l'Ajesaia doivent se méfier. Une fragrance de surprise et de spectacle aux quarts de finale de la Telma coupe de Madagascar dimanche à Toamasina et à Mahajanga. Outre les deux grosses pointures, l'AS Adema et l'Ajesaia, en lice pour un deuxième titre national, six autres équipes, moins expérimentées mais pleines d'ambition, envisagent d'inscrire leurs noms dans les annales du football malgache.
Si le FC Lazio, le Cnaps Sport Itasy et l'Ascum Mahajanga ont déjà eu l'honneur de goûter à cette joute l'année dernière, Tana FC, ainsi que les deux formations de Toliara, le Jeune Capricorne et l'AS Comato, en sont à leur première expérience. Du moins sous la nouvelle appellation pour le cas de Capricorne, entraîné par Francklin Andriamanarivo. «Honnêtement mais avec humilité, le Jeune Capricorne de Toliara, dont la moyenne d'âge est de 18 ans, n'a rien à envier aux autres clubs. Ses joueurs ont déjà évolué ensemble au niveau de l'ancien club universitaire de Toliara dans les catégories inférieures. Mais après la dissolution du club universitaire, nous avons changé de nom», mentionne Francklin qui se dit impatient d'affronter les gars de l'Ajesaia.
«Nous sommes prêts à montrer notre savoir-faire. Je compte cependant sur l'impartialité des directeurs du jeu», a -t-il révélé en faisant allusion au match qui a opposé l'équipe universitaire de Toliara, son ancien club, à l'Ajesaia en 2008, à Mahamasina.

Encadré
Programme
Dimanche 1er novembre
Terrain Mahajanga

- 12h 30 : Jeune Capricorne de Toliara - Ajesaia (Alfa)
- 14h 30 : FC Laizo (Alfa) - AS Adema (Alfa)
Terrain Toamasina
- 12h 30 : Ascum Boeny - Tana FC
- 14h 30 : Cnaps Sports Itasy - AS Comato Toliara

Forum Madagascar: VILON ANDROY: LA CULTURE DU GRAND SUD DE MADAGASCAR



VILON ANDROY: LA CULTURE DU GRAND SUD DE MADAGASCAR



Le groupe Vilon'Androy perpétue la tradition Antandroy, mais sans y être ancré car il s'inscrit dans la modernité, en cherchant à donner un nouvel élan à la musique traditionnelle, surtout du Sud de Madagascar. Sur scène, la prestation du groupe est un spectacle d'une grande richesse artistique : les costumes, maquillages et bijoux traditionnels, les sauts acrobatiques des danseurs, les ondulations et les tremblements de mains des danseuses qui s'animent de manière quasi-mystique sur cette musique endémique, transmettent des sensations fortes au spectateur les transportant hors du temps présent dans un univers régi par une autre conception de la vie, miraculeusement préservé. Depuis sa création le 26 juin 1990, la groupe a fait une impressionnante ascension dans sa représentation, on peut dire qu'il a l'habitude de la scène et qu'il représente son pays Madagascar. Il a parcouru les scènes, du Corée du Sud en 1998, au festival MASA du Côte d'Ivoire en 2001, en passant le festival de Belfort en 2004 et celui des Hérault en 2005. Vilon'Androy est une formation Antandroy de 8 personnes toutes issues de la même famille et unies pour la cause de la préservation de la culture du grand sud malgache, au même titre que Manintsindava ou Arembelo.

samedi 31 octobre 2009

Forum Madagascar: RETRAITE: LE NOUVEAU PAIEMENT DES PENSIONS DIVISES

RETRAITE: LE NOUVEAU PAIEMENT DES PENSIONS DIVISES




Le changement des lieux de paiement des pensions ne convient pas à nos aînés retraités. Beaucoup pestent contre le manque d'organisation. « Je pensais que le paiement des pensions auprès des OTIV arrangerait les choses. Au contraire, il nous pose problème », souligne Juliette Randrianarivelo, une quinquagénaire venue très tôt à Ambanidia pour toucher sa pension. Comme elle, ils étaient nombreux à attendre dehors, debout sous le soleil. « Vous n'avez même pas de quoi vous asseoir. En outre, le paiement traîne », déplore un autre homme qui a dû passer toute une demi-journée pour recevoir son dû. Certains responsables de l'OTIV affirment que cette situation ne se répétera plus. Le prochain paiement sera mieux coordonné et assuré. La décision de la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNaPS) date du mois de septembre.

Cet établissement a signé un partenariat avec les institutions de microfinance OTIV pour assurer le paiement des pensions. Une décision qui améliorerait le mode de paiement.

Forum Madagascar:MEUBLE ET ENERGIE SOLAIRE

MEUBLE ET ENERGIE SOLAIRE



Le Salon de l'Habitat 2009 affiche une tendance vers les petits chantiers et l'ameublement. De bonnes affaires méritent le déplacement à Andranomena. L'exposition des véhicules chinois de Continental Auto à l'entrée extérieure du Salon de l'habitat, qui a ouvert ses portes hier à Andranomena, surprend un peu. Mais à l'intérieur, l'évènement mérite bien son nom avec des promotions qui réservent toujours une agréable surprise dans ce genre d'occasion.
Outre quelques spécialistes des grands lotissements, une grande partie des produits visibles dans la cinquantaine de stands est à la portée des petits budgets et des ménages. Il s'agit d'articles de décoration, d'ameublement et quelques accessoires utiles à la maison. Les panneaux solaires avec leurs prix de plus en plus accessibles attirent inévitablement l'attention des visiteurs, tout comme les produits de menuiserie aluminium dont les créateurs rivalisent d'ingéniosité. Le seul hic est l'écart de prix assez important d'un participant à l'autre. « La crise est là, mais il faut faire semblant de ne pas la voir pour pouvoir regarder résolument vers l'avenir, notamment dans le domaine économique. Ce genre d'évènement illustre justement cette volonté d'aller de l'avant », remarque un chef d'entreprise de construction qui participe au Salon. Il espère trouver un client privé durant ces quatre jours. « L'État et les projets qui étaient nos principaux clients, n'ont plus d'argent », admet-il.
Quoi qu'il en soit, l'ambiance conviviale rencontrée au parc Futura fait vite oublier la crise politique. L'inévitable Telma qui occupe toujours la meilleure place face à l'entrée de la salle d'exposition, apporte de la couleur à la manifestation. Les visiteurs sont ensuite inévitablement attirés vers la banque BFV Société générale qui compte bien faire connaître davantage au public son crédit immobilier baptisé « Soaonenana », en promotion durant ces quatre jours.
Et ce qui est toujours agréable quand on visite le Salon de l'habitat, c'est d'admirer les dernières modèles de meubles et d'articles de décoration, ne serait-ce que pour prendre quelques bonnes adresses en vue de chantiers ou de futures acquisitions.

Il y a ainsi les meubles de luxe chinois qui n'ont rien à voir avec ceux qui inondent le marché. Il y a aussi ceux en palissandre, toujours aussi imposants et élégants comme ce mini-bar qui fait partie de la tendance actuelle.

Forum Madagascar: TRAFIC DE BOIS DE ROSES




De janvier à avril, 571 conteneurs de bois de rose ont pu quitter le pays, plus ou moins illicitement. Des cargaisons qui ont rapporté la bagatelle de Ar 240 milliards à leurs propriétaires et autant de perte à l'État. Le Missouri Botanical Garden sort des chiffres accablants sur le trafic de bois précieux à Madagascar. Selon un rapport de ce centre américain de recherche botanique, au total 571 conteneurs ont été exportés illégalement de Madagascar vers la Chine, de janvier à avril de cette année. Un commerce juteux qui a engendré un profit net de 120 millions de dollars (240 milliards d'ariary ou 1 200 milliards Fmg) aux trafiquants, alors que la valeur déclarée à la douane malgache était de 41,6 millions de dollars (83,2 milliards d'ariary). De surcroît, seuls 5% de cette valeur devaient être versés aux caisses de l'État à titre de redevances. Le rapport des chercheurs américains est d'une précision déconcertante concernant le pillage des forêts du Nord malgache. Sur les 571 conteneurs, 271 ont été embarqués et exportés directement de Vohémar et les 300 restants sont partis de Toamasina.
Et pour la première fois, des noms de personnes impliquées ont été divulguées. Tel celui d'un grand opérateur de la filière vanille de la région Sava indiqué comme étant un des plus grands bénéficiaires de ce trafic. À lui tout seul, il a exporté 152 conteneurs, ce qui lui faisait 30 millions de dollars (30 milliards d'ariary) de bénéfice net alors qu'il n'a déclaré que 7,4 millions de dollars à la douane (7 milliards ariary).
«Je tiens à attirer l'attention sur le fait que ces exportations ont été faites vers la fin du précédent régime avant que celui de la transition n'y mette fin au mois d'avril. Notre rôle aujourd'hui consiste à assainir toute cette situation à travers la Task force», déclare Edelin Randriamiandrisoa, ministre de l'Environnement et des forêts.
Les 300 conteneurs exportés de Toamasina appartiennent à une seule personne, un opérateur bien connu dans le Grand port de l'Est et qui est également présent dans la filière litchi. Le trafic lui avait rapporté un bénéfice net de 60 millions de dollars (120 milliards d'ariary, soit 600 milliards Fmg). Trois réserves naturelles du Nord du pays ont été touchées par le pillage de bois précieux : Masoala, Marojejy et Makira. Toujours d'après les chercheurs du Missouri Botanical Garden, entre 23 325 et 46 650 pieds de bois de rose ont été coupés à Marojejy et dans la partie nord de Masoala, et près de 15 000 à Makira et dans la partie sud de Masoala. Et si l'on estime qu'il y a cinq pieds dans un hectare de forêt, les chercheurs avancent qu'au moins 15 000 hectares de forêts ont subi le pillage.
Ces chiffres sur les revenus du trafic ne concernent que les quatre premiers mois de l'année, alors que la crise politique malgache était à son moment le plus fort. En fait, c'était surtout l'autorisation exceptionnelle d'exportation accordée à treize opérateurs à la fin du mois de janvier qui a déclenché l'hémorragie.
Face à l'importante demande des exportateurs qui devaient remplir leur quota, des milliers de paysans ont commencé à envahir les forêts et ne se sont plus contentés de ramasser les arbres abattus. Les coupes sont alors devenues incontrôlables.
Ce n'est qu'au mois d'avril que le régime de transition avait décidé de geler toutes les exportations, même celles autorisées par le précédent régime. La traque des cargaisons illicites de bois précieux a commencé au début du mois de septembre. La Task force mise en place pour s'y atteler annonce aujourd'hui la saisie, un peu partout dans le pays, d'un millier de rondins au total. A l'heure actuelle, 208 conteneurs remplis de bois de rose sont toujours en attente au port de Vohémar tandis que 91 autres sont encore bloqués à Toamasina.

L'Etat reste discret sur le devenir de ces cargaisons, mais la mise en vente aux enchères semble être le scénario le plus plausible. Les questions se posent maintenant sur ce que l'Etat compte faire d'une part, contre les exportateurs et d'autre part, de l'argent qu'ils ont acquis grâce à ce pillage du patrimoine national.

Forum Madagascar:NATHALIE RABE POUSSE RAJOELINA

NATHALIE RABE POUSSE RAJOELINA



L'appel des sirènes commence à se faire entendre. Des voix s'élèvent pour solliciter la candidature de Andry Rajoelina aux prochaines élections présidentielles. «D'un point de vue personnel, je pense qu'il devrait se présenter», a déclaré hier Nathalie Rabe, ministre de la Communication, dans un entretien accordé à la station TV5 Monde.
Au cours de son intervention, le membre du gouvernement n'a pas tari d'éloges sur le président de la Transition. «Il ne l'a pas annoncé et il ne l'a pas démenti non plus. Je pense qu'Andry Rajoelina a fait beaucoup de choses: il a insufflé cette ère de changement dans le pays et cette volonté d'aller vers des choses concrètes et assez rapidement», a-t-elle soutenu. Ces derniers jours, les vagues de sollicitation sont revenues et très vite. Hier, les membres des Forces du changement ont confirmé leur volonté de soutenir Andry Rajoelina, «jusqu'au bout» souligne Julien Reboza du PSDUM. Jusqu'ici, Andry Rajoelina entretient le flou sur ses intentions. Lors de son premier rassemblement sur la Place du 13-Mai le 17 janvier, il avait promis de se retirer juste après la transition, plus précisément «après la mise en place du socle démocratique».
Le président de la Transition avait ensuite rectifié le tir en annonçant son intention de ne pas se présenter aux élections si les trois anciens chefs de l'État renoncent eux-mêmes à la course à la magistrature suprême.

Finalement, les chefs de file des mouvances, dont il fait partie, avaient tous accepté à l'unanimité dans les accords de Maputo, de ne pas interdire au président de la Transition de se présenter, contrairement au Premier ministre.

Forum Madagascar: LES RESCAPES RECOLLENT LES MORCEAUX

LES RESCAPES RECOLLENT LES MORCEAUX



Les Forces du changement tentent de resserrer les rangs après la dissidence d'une partie de ses membres. Elles veulent dessiner les contours de la coalition. Les Forces du changement ne cachent plus l'éclatement dont elles font l'objet. Face à cette nouvelle donne, une grande partie des membres de la coalition tente de se réorganiser autour de Andry Rajoelina, président de la transition. « Actuellement, le mouvement se divise en trois. Il y a ceux qui ont créé la " Cinquième mouvance ", il y a ceux qui jouent au milieu en insistant sur le maintien du tandem Rajoelina-Monja, et enfin, il y a ceux qui, comme nous, ne connaissent que Andry Rajoelina », a déclaré Julien Reboza, secrétaire général du Parti socialiste et démocratique pour l'unité de Madagascar (PSDUM), hier à Anosy. Des leaders et représentants des partis comme le PSDUM, le Matsilo, le Leader Fanilo, le RPSD, l'AKFM Fanavaozana ou encore l'AVI, ont répondu présent aux rencontres. « Sur les 39 partis et associations au départ, nous sommes encore 29 à montrer notre volonté à soutenir la lutte menée sur la place du 13-Mai et Andry Rajoelina », a commenté Naivo Raholdina du FAFI. Par contre, les dirigeants du Monima ou encore du Farimbona ont brillé par leur absence.
Les deux séances de réunion qui se sont tenues au Palais de verre, ont officialisé la dislocation au sein des Forces du changement. Et les partisans de Andry Rajoelina n'ont pas fait dans la dentelle pour riposter à la mise en place de la « Mouvance patriotique » pro-Monja Roindefo par le Monima, ou encore celle du Farimbona de Pierre Andriantenaina, la veille. Les rencontres d'hier n'ont même pas abordé la question relative à l'existence de la dissidence au sein du mouvement. Pour gommer l'image de la période turbulente des Forces du changement, la coalition va changer de nom. Sur le fond, le bureau chargé de mener sa refonte a été mis en place hier. Jean Lahiniriko préside cette nouvelle structure. « Nous tiendrons plus tard une conférence de presse pour tout expliquer», a esquivé Jean Lahiniriko, sans convaincre. Mais une rencontre avec Andry Rajoelina sur l'orientation du mouvement n'est pas à écarter.

En tout cas, l'idée de soutenir Andry Rajoelina jusqu'à la mise en place de la IVe République est déjà dans l'air pour les forces de la coalition. Il reste à formaliser le contenu à donner au changement, thème majeur du mouvement sur la place du 13-Mai.

Forum Madagascar: INTERVIEW DE ABLASSE OUEDRAOGO




L'émissaire de l'UA dans l'équipe de médiation de la crise malgache fait le point sur l'objet de la réunion du 3 au 5 novembre à Addis Abeba.


· Quel sera l'objet de la réunion du 3 au 5 novembre à Addis Abeba ?

- Addis-Abeba n'a qu'un seul objectif : composer les structures et attribuer les responsabilités au sein du gouvernement, ainsi que les autres institutions dont la clef de répartition n'a pas encore été déterminée. Notre ambition est qu'au sortir de ces trois journées, Madagascar soit dotée de toutes les institutions qui permettront aux Malgaches de se mettre au travail. Pour que la relance au niveau des activités économiques devienne une réalité, et pour que la route empruntée pour le retour à l'ordre constitutionnel s'éclaircisse. Il reste encore douze mois, c'est encore faisable. Il est tout à fait possible que Madagascar ait un nouveau président et une nouvelle Constitution en 26 juin 2010.

· Pensez-vous que cette date soit réaliste ?

- Dans la mesure où cette proposition tombe dans l'intervalle de quinze mois sur lequel les Malgaches se sont mis d'accord, la Communauté internationale fera tout pour accompagner le processus de la façon la plus sereine.

· La question de la présidence de la Transition figurera-t-elle à l'ordre du jour ?

- Nous sommes dans une dynamique. La réunion du 6 octobre a permis de débloquer ce qui était une difficulté à Maputo II, c'est-à-dire la nomination d'un premier ministre. A partir du moment où cela a été fait, tout le scénario de Maputo II, c'est-à-dire Andry Rajoelina à la présidence de la Transition, la vice-présidence de la Transition à la mouvance Zafy, etc. est en route. Pour nous, la Communauté internationale, il n'y a pas d'équivoque, et nous avançons. Le travail à faire à Addis-Abeba, c'est simplement compléter la composition des institutions.

· Marc Ravalomanana continue de contester la présidence de la Transition à Andry Rajoelina...

- Le président Ravalomanana aura l'occasion de développer ses arguments. Mais encore une fois, ce qui nous intéresse, c'est de compléter la mise en place de la transition. Nous espérons que la réunion d'Addis-Abeba sera la dernière, et qu'après elle, les Malgaches pourront se mettre au travail dans le calme et la sérénité. La souffrance du peuple malgache est tellement grande que les hommes politiques doivent mettre de côté leurs intérêts personnels et faire primer l'intérêt du pays.

mercredi 28 octobre 2009

Forum Madagascar: LA MOUVANCE PRO ROINDEFO VOIT LE JOUR


LA MOUVANCE PRO ROINDEFO VOIT LE JOUR

Huit formations politiques se regroupent au sein d'une mouvance. Ils disent partager la même position que Monja Roindefo. Des partisans de l'ancien Premier ministre, Monja Roindefo, s'organisent au sein d'une structure plus élargie. Ils ont mis en place « une cinquième mouvance » qui, selon leurs dirigeants, consiste à défendre les acquis du mouvement populaire. Huit formations politiques dont, entre autres, le parti « Madagasikara otronin'ny Malagasy » (Monima) , le Farimbona, « Vonjy Iray Tsy Mivaky » ( VITM ) et Mavana sont signataires du manifeste de création de la nouvelle mouvance. Le président de Farimbona, Pierre Andrianantenaina, a souligné, hier, lors de la présentation de la mouvance à la Rotonde à Besarety, qu'il ne s'agit pas d'une mouvance Roindefo, à l'image des quatre autres mouvances participant aux négociations de résolution de la crise, sous l'égide des médiateurs étrangers. Une précision qui n'est pas fortuite, à la suite des bruits sur la création d'une mouvance Roindefo qui enflent ces derniers jours. « La cinquième mouvance est mise en place pour défendre essentiellement la souveraineté nationale (...) C'est une plate-forme qui est fondée pour rehausser le débat », a-t-il soutenu, en présence de ses collègues, dont le secrétaire général du Monima, Gabriel Rabearimanana ainsi que celui de Mavana, Cyrille Rasambozafy. Le membre de la Haute autorité de la transition (HAT) a déclaré qu'avec la création de la cinquième mouvance, il n'est pas question de démission des Forces du changement de ses membres. « Nous n'avons pas, jusqu'à maintenant, déclaré notre départ des Forces du changement », a-t-il ajouté. De son coté, Cyrille Rasambozafy a voulu séparer la cinquième mouvance de la personne de Monja Roindefo. « La cinquième mouvance sollicite particulièrement Monja Roindefo pour être son porte-parole partout où cela est nécessaire. Car ses déclarations indiquent qu'il défend les mêmes valeurs que la mouvance », a-t-il lancé.

L'ancien Premier ministre avait déjà déclaré, avant-hier, dans un quotidien, que si c'est nécessaire, il est prêt à diriger une mouvance qui sera présente pour défendre les acquis de la lutte populaire.
Dans le camp des pro-Ravalomanana, Ambroise Ravonison avait aussi qualifié la mouvance « légaliste », qu'il vient de créer, de cinquième mouvance.




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dimanche 25 octobre 2009

Forum Madagascar: POOPY: CINQ HEURES DE CONCERT


POOPY: CINQ HEURES DE CONCERT


Pour son retour 2009 sur la scène tananarivienne, Poopy propose à ses fans «Nostalgie». Ce sera l'occasion de revisiter tous ses tubes. Au total, 26 années de carrière pour quelque 130 chansons. La route a été assez longue pour Poopy, mais elle tient à résister contre vents et marées. Traversant comme tout le monde une saison culturelle douchée par la crise politique, la diva ne renonce pas pour autant à ses fans. Poopy honorera bel et bien son traditionnel giga-concert annuel, et ce sera cette fois encore au Palais des Sports le vendredi 6 novembre à 19 h. Et quoi de neuf en particulier ? La récente chanson «Mamelà ny helokay» (« Pardonnez-nous de nos pêchés »), déjà sur les ondes et disponible en clip, reflète bien une chanteuse crispée par les événements. «Cette chanson pose la question : quand nos lèvres ne prononceront-elles plus des mensonges», explique Poopy.
En revanche, c'est avec un bouquet de «Nostalgie» (Tsiaro) qu'elle compte témoigner de sa grande fidelité pour son public. «Ce sera un long concert d'environ cinq heures pour une cinquantaine de tubes.Ce concept de durée un peu à la Mahaleo répond à la demande des fans toujours avides de plus», explique l'ancienne chanteuse du groupe Njila. En effet, tout semble prédisposer un bon spectacle dans tous ses aspects. Outre un choeur d'une dizaine de voix de «chez TGC», D'jampela et Up The Rap assureront ensembe la chorégraphie.
Pour le public, ce sera le moment de revivre en rêve les «Tsy hahita», «Raha nofy», etc. «Pour mieux embrasser l'aspect nostalgique de l'événement, nous nous efforcerons d'être proches des versions originales dans nos interprétations», note la chanteuse.
Dix ans après son premier concert au Palais des Sports, ayant figuré parmi les premiers événements culturels du site, tout semble se réincarner dans les souvenirs de Poopy.

«A l'époque, nous avions eu le trac rien qu'à voir un longue file à l'extérieur du stade. Les deux jours s'étaient joués à guichets fermés», se rappelle-t-elle. Cette fois, ce sera une soirée unique et espérons qu'elle le sera sur tous les plans.



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Forum Madagascar: ROINDEFO CONTRE ATTAQUE


ROINDEFO CONTRE ATTAQUE


Le feuilleton continue à Mahazoarivo. Après son échec au Conseil d'État, l'ancien Premier ministre Monja Roindefo tente un dernier recours pour une révision du procès. Monja Roindefo fait du jusqu'au-boutisme. L'ancien chef du gouvernement et son équipe annoncent la saisine du Conseil d'État pour réviser l'arrêt de la juridiction constitutionnelle concernant la légalité de la nomination d'Eugène Mangalaza comme Premier ministre. Une requête aux fins de recours en révision auprès de la Cour a été annoncée du côté de Mahazoarivo, hier après-midi. Monja Roindefo soulève plusieurs éléments qu'il considère comme étant des vices de procédure. Il a laissé entendre l'existence d'actes d'intimidation sur la gestion du dossier par le Conseil d'État. Jeudi, la juridiction administrative avait rejeté la demande de sursis à exécution et d'annulation pour incompétence du décret de nomination d'Eugène Mangalaza par Andry Rajoelina, président de la Transition. Une journée après ce verdict, l'ancien chef du gouvernement est revenu à la charge. Dans un communiqué, Monja Roindefo a expliqué les raisons de sa démarche. «Bien que par principe je n'adhère pas à la charte de Maputo, je réitère que je ne m'opposerai pas à son application et que je ne m'éterniserai pas à la Primature. Toutefois, je veille à ce que son application soit l'exemple de la pratique de l'État de droit tout en respectant les procédures y afférentes», a-t-il soutenu. «C'est pour tout ce qui précède que j'épuise toutes les voies de droit et réclame l'indépendance et l'équité de notre justice», a-t-il ajouté. L'ancien chef du gouvernement a également épinglé d'une manière indirecte ses compagnons de lutte au sein de la Transition. «Monja Roindefo Zafitsimivalo, en tant qu'acteur majeur de l'avènement de la présente transition et étant parmi les initiateurs du changement, se fait fort de donner l'exemple en maintenant une vigilance élevée contre les pratiques de non-droit qui risquent de revenir, même si cela provient de son propre camp», a-t-il asséné.
La démarche de l'ancien Premier ministre déroute. Jeudi, sa défense avait évoqué l'absence de recours possible juste après l'énoncé du verdict. Après quelques heures de confusion, il a officialisé l'engagement d'une procédure tendant à réviser l'arrêt du Conseil d'Etat. Le scénario de la semaine dernière risque de se reproduire. Avec une nouvelle action en justice, les velléités de contacts politiques de ces dernières heures risquent de se refroidir.
Selon des sources au courant du dossier, Daniel Ramaromisa, doyen des membres de la Haute autorité de la transition s'est déplacé à Mahazoarivo pour rencontrer Monja Roindefo. L'objet de la visite pourrait concerner l'exploration de pistes qui relanceront le dialogue avec Andry Rajoelina, président de la Transition.
Face à l'intransigeance de Monja Roindefo, la pression commence à se faire sentir d'une manière indirecte sur lui. Interrogé sur le cas des éléments des forces de l'ordre qui assurent la sécurité du Palais de Mahazoarivo, le général Claude Ravelomanana, secrétaire d'État à la Gendarmerie, a été clair. «Les éléments des forces armées à Mahazoarivo ne prennent leurs ordres que du ministre des Forces armées, en concertation avec le chef de l'État-major général de l'armée. Ce ne sont pas à eux de quitter les lieux mais à l'ancien Premier ministre», a-t-il rappelé vendredi matin à Andrainarivo. Quatre situations sont susceptibles de conduire à la recevabilité de requête aux fins de recours en révision auprès du Conseil d'État. Il s'agit d'un dol, de l'existence d'une fausse pièce dans les documents au cours de la procédure engagée, d'une prise à partie et de l'erreur manifeste d'application de la loi par les juges.

Dans le cas de l'affaire Monja Roindefo, la question peut se poser sur le fondement de la requête. D'habitude, le recours en révision auprès de la juridiction administrative concerne surtout les arrêts prononcés sur le fond des dossiers. Or, l'arrêt rendu par la Cour jeudi touche en premier lieu la demande de sursis à exécution du décret de nomination d'Eugène Mangalaza.



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Forum Madagascar: ROINDEFO CONTRE ATTAQUE

ROINDEFO CONTRE ATTAQUE


Le feuilleton continue à Mahazoarivo. Après son échec au Conseil d'État, l'ancien Premier ministre Monja Roindefo tente un dernier recours pour une révision du procès. Monja Roindefo fait du jusqu'au-boutisme. L'ancien chef du gouvernement et son équipe annoncent la saisine du Conseil d'État pour réviser l'arrêt de la juridiction constitutionnelle concernant la légalité de la nomination d'Eugène Mangalaza comme Premier ministre. Une requête aux fins de recours en révision auprès de la Cour a été annoncée du côté de Mahazoarivo, hier après-midi. Monja Roindefo soulève plusieurs éléments qu'il considère comme étant des vices de procédure. Il a laissé entendre l'existence d'actes d'intimidation sur la gestion du dossier par le Conseil d'État. Jeudi, la juridiction administrative avait rejeté la demande de sursis à exécution et d'annulation pour incompétence du décret de nomination d'Eugène Mangalaza par Andry Rajoelina, président de la Transition. Une journée après ce verdict, l'ancien chef du gouvernement est revenu à la charge. Dans un communiqué, Monja Roindefo a expliqué les raisons de sa démarche. «Bien que par principe je n'adhère pas à la charte de Maputo, je réitère que je ne m'opposerai pas à son application et que je ne m'éterniserai pas à la Primature. Toutefois, je veille à ce que son application soit l'exemple de la pratique de l'État de droit tout en respectant les procédures y afférentes», a-t-il soutenu. «C'est pour tout ce qui précède que j'épuise toutes les voies de droit et réclame l'indépendance et l'équité de notre justice», a-t-il ajouté. L'ancien chef du gouvernement a également épinglé d'une manière indirecte ses compagnons de lutte au sein de la Transition. «Monja Roindefo Zafitsimivalo, en tant qu'acteur majeur de l'avènement de la présente transition et étant parmi les initiateurs du changement, se fait fort de donner l'exemple en maintenant une vigilance élevée contre les pratiques de non-droit qui risquent de revenir, même si cela provient de son propre camp», a-t-il asséné.
La démarche de l'ancien Premier ministre déroute. Jeudi, sa défense avait évoqué l'absence de recours possible juste après l'énoncé du verdict. Après quelques heures de confusion, il a officialisé l'engagement d'une procédure tendant à réviser l'arrêt du Conseil d'Etat. Le scénario de la semaine dernière risque de se reproduire. Avec une nouvelle action en justice, les velléités de contacts politiques de ces dernières heures risquent de se refroidir.
Selon des sources au courant du dossier, Daniel Ramaromisa, doyen des membres de la Haute autorité de la transition s'est déplacé à Mahazoarivo pour rencontrer Monja Roindefo. L'objet de la visite pourrait concerner l'exploration de pistes qui relanceront le dialogue avec Andry Rajoelina, président de la Transition.
Face à l'intransigeance de Monja Roindefo, la pression commence à se faire sentir d'une manière indirecte sur lui. Interrogé sur le cas des éléments des forces de l'ordre qui assurent la sécurité du Palais de Mahazoarivo, le général Claude Ravelomanana, secrétaire d'État à la Gendarmerie, a été clair. «Les éléments des forces armées à Mahazoarivo ne prennent leurs ordres que du ministre des Forces armées, en concertation avec le chef de l'État-major général de l'armée. Ce ne sont pas à eux de quitter les lieux mais à l'ancien Premier ministre», a-t-il rappelé vendredi matin à Andrainarivo. Quatre situations sont susceptibles de conduire à la recevabilité de requête aux fins de recours en révision auprès du Conseil d'État. Il s'agit d'un dol, de l'existence d'une fausse pièce dans les documents au cours de la procédure engagée, d'une prise à partie et de l'erreur manifeste d'application de la loi par les juges.

Dans le cas de l'affaire Monja Roindefo, la question peut se poser sur le fondement de la requête. D'habitude, le recours en révision auprès de la juridiction administrative concerne surtout les arrêts prononcés sur le fond des dossiers. Or, l'arrêt rendu par la Cour jeudi touche en premier lieu la demande de sursis à exécution du décret de nomination d'Eugène Mangalaza.

jeudi 22 octobre 2009

Forum Madagascar: MONJA ROINDEFO PLIE BAGAGE

La requête déposée par l'ancien Premier ministre Monja Roindefo a été rejetée par le Conseil d'État. Ce dernier s'est déclaré incompétent, hier, pour statuer. Monja Roindefo a perdu son procès. Ses requêtes de sursis à exécution et d'annulation du décret de nomination d'Eugène Mangalaza comme Premier ministre ont été rejetées par le Conseil d'État. «Pour résumer, les requêtes du Sieur Monja Roindefo Zafitsimivalo sont rejetées», a déclaré Noro Robinson Andriamarolahy, président du Conseil d'État, hier à Anosy. Après deux heures d'audience, le Conseil d'État n'a pas accédé à la demande du Premier ministre. La juridiction administrative suprême a qualifié d'acte de gouvernement la nomination d'Eugène Mangalaza comme Premier ministre. À ce titre, celle-ci n'est pas susceptible de recours devant le Conseil d'État. «Compte tenu du niveau de responsabilité, la nomination d'un Premier ministre ne peut être assimilée à celle d'un haut fonctionnaire, soumise à un contrôle administratif», a soutenu Noro Robinson Andriamarolahy. Avec cette déclaration d'incompétence, la demande de sursis à exécution et le recours en annulation déposés par l'équipe de Monja Roindefo tombent automatiquement. La suspension du décret de nomination d'Eugène Mangalaza est levée, validant en même temps le limogeage de l'ancien Premier ministre.
L'arrêt de la Cour modifie d'une manière sensible la donne sur l'échiquier politique. L'ancien Premier ministre vient de voir voler en éclat une de ses cartouches, dans son bras de fer avec Andry Rajoelina, président de la transition. Par contre, la décision de la juridiction administrative donne une bouffée d'oxygène à Andry Rajoelina. Celle-ci devrait lui permettre d'enlever une épine dans la poursuite des négociations entre les quatre mouvances en vue de la mise en place des institutions transitoires. Mais le problème dominé par les relations froides entre le président de la Transition et son ancien Premier ministre, reste entier au sein de la mouvance Rajoelina. De source bien informée sur le dossier, aucun contact concret en vue d'une rencontre entre Monja Roindefo et Andry Rajoelina n'a eu lieu depuis le verdict de la Cour.
L'ancien Premier ministre, qui se trouve toujours à Mahazoarivo, n'a pu être joint. Selon un proche collaborateur, il a continué de recevoir les membres de son équipe et ses partisans durant tout l'après-midi.
L'équipe juridique de l'ancien Premier ministre évite de se prononcer sur la suite de ses actions. Hamada Diaure, mandataire de l'ancien Premier ministre, s'est réfusé à tout commentaire. Maître Tombotsoa Raharijaona, l'air dépité, a laissé entendre qu'il n'y a plus de recours après le verdict de la cour suprême. Il estime «trop hâtif» de penser à contester Andry Rajoelina en tant que président de la transition.
Également, aucun écho ne vient du côté de la Présidence de la Transition. Contacté en fin d'après-midi, Norbert Ratsirahonana, conseiller spécial de Rajoelina et membre de la Haute autorité de la transition (HAT) n'a pu être joint.
Jean Eugène Voninahitsy, membre du Comité de médiation des Forces du changement préfère relativiser l'arrêt de la cour. «Nous continuons notre médiation indépendamment de ce qui s'est passé. De toutes façons, il leur (Andry Rajoelina et Monja Roindefo) appartient de décider en dernier ressort. Nous faisons confiance en leur sagesse pour régler la situation», a seulement indiqué l'ancien député. Le commissaire général de la loi, Philippe Andrianjanahary, s'en est remis à la sagesse de la Cour, jeudi. Sur la nature du décret de nomination d'Eugène Mangalaza, il a soumis deux options au Conseil d'État : soit ce dernier tranche sur la base de la jurisprudence française qui considère que les actes de désignation de ministre constituent des actes de gouvernement, soit, il tient compte de la jurisprudence malgache qui considère que les décrets de nomination de hauts fonctionnaires sont des actes administratifs à partir du moment où il s'agit d'un acte de constatation d'une élection, d'une nomination ou d'une désignation faite par une institution.
Le commissaire général de la loi a fait le parallèle entre l'actuelle affaire Roindefo et l'arrêt Ravalomanana-Rasolonjatovo de 2002. À l'époque, le décret présidentiel nommant les membres de la Haute cour constitutionnelle élus par les membres du Conseil supérieur de la magistrature avait été considéré comme un acte administratif. «En nommant Eugène Mangalaza, Andry Rajoelina n'a fait que constater une désignation effectuée par les chefs des mouvances politiques», a-t-il ainsi estimé.

Philippe Andrianjanahary a pourtant ajouté que «si le décret est considéré comme étant un acte administratif, la Cour ne devrait pas ordonner le sursis à exécution, parce que l'État estime que cela mettrait en cause l'ordre public». A entendre le commissaire général de la loi, la Cour n'a pas à évaluer jusqu'où l'ordre public pourrait être perturbé. «C'est de la compétence de l'administration, et sa parole suffit», a-t-il souligné.

Forum Madagascar: le nouveau portail web de Madagascar

LE RETROUR DE RAVALOMANANA EVOQUE

Les dirigeants des manifestations de soutien à Marc Ravalomanana, au Magro à Ankorondrano, préparent l'opinion concernant l'opportunité du retour de l'ancien président de la République au pays, après le prochain sommet des chefs de file des quatre mouvances politiques. Ils ont avancé, pour justifier leur cause, que les pro-Ravalomanana deviennent de plus en plus impatients de retrouver leur « Dada ».
Hier, sur la « Place de la légalité », Zafilahy Stanislas Rakotomandimby, président du groupe parlementaire Tiako i Madagasikara (TIM) à l'Assemblée nationale, a déclaré, lors de sa prise de parole, que les partisans de Marc Ravalomanana sont prêts à l'accueillir à l'aéroport international d'Ivato. « Cette idée de retour au pays a été soulevée lors d'un assez long entretien téléphonique que j'ai eu, hier, avec le président Ravalomanana. Je l'ai mis au courant de la soif de ses partisans dans l'île, et il m'a répondu qu'il allait réfléchir sérieusement sur à la question », a relaté l'ancien parlementaire, à l'issue du meeting au Magro à Ankorondrano. Zafilahy Stanislas Rakotomandimby est allé plus loin dans son discours, en avançant que la situation actuelle va aboutir, tôt ou tard, aux élections. « Dès maintenant, nous devrions aussi nous préparer à soutenir le président Ravalomanana aux élections. Nous devrions réussir à le faire élire à nouveau président de la République », a-t-il lancé. Une déclaration qui a été accueillie avec joie par les manifestants d'Ankorondrano.

Lors de la conférence de presse par téléphone à Bel Air, dimanche, Marc Ravalomanana n'a pas répondu, d'une manière claire, à la question sur le moment opportun de son retour à Madagascar.

Forum Madagascar: ENQUETE SUR LES ATTENTATS A LA BOMBE

ENQUETE SUR LES ATTENTATS A LA BOMBE

Valse des « légalistes » hier, au premier étage du parquet du tribunal de première instance à Anosy. Des dirigeants, partisans de l'ancien président de la République, Marc Ravalomanana, y ont fait l'objet d'une enquête au fond, plus de trois mois après leur instruction. Ils sont poursuivis pour complicité avec les poseurs de bombe du 26 juin.
Le membre de l'Alliance démocratique, le révérend Andrianalijohn Ndriamanampy surnommé Satrobory, les anciens députés de Tolagnaro et de Beroroha, Yves Aimé Rakotoarison et Fanja Francette Razafindrakoto ainsi que le président du groupe parlementaire Tiako i Madagasikara (Tim) à l'Assemblée nationale, Zafilahy Stanislas Rakotomandimby, ont été ainsi traduits successivement devant le doyen des juges d'instruction. Aperçu dans les couloirs du Palais de Justice, devant la porte du doyen des juges d'instruction, le directeur de la radio Fahazavana, Didier Ravohangiarison, n'a pas été reçu longtemps par l'autorité judiciaire. Sa convocation est reportée au 29 octobre.
Jointe au téléphone, une des avocats chargée de la défense des dirigeants du mouvement « légaliste » s'est montré surprise par la tenue de l'enquête au fond qui, d'après elle, n'aurait plus dû avoir lieu.

Elle a évoqué que la cessation de poursuite dans le cadre des évènements de 2002 suivant les accords de Maputo n'autorise pas à procéder à cette enquête au fond. « Ce qui a été décidé à Maputo n'est pas encore respecté », a-t-elle souligné.



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Forum Madagascar: AMPEFY DEFIE LA CRISE POLITIQUE

Les sites touristiques aux
environs d'Ampefy seront particulièrement animées ce week-end. C'est
l'unique destination restée à l'abri de la crise. Madagascar doit développer davantage son tourisme local. S'il y a une
leçon à prendre à l'issue de cette crise politique, celle-ci en est
une. Grâce au tourisme local, certaines destinations comme Ampefy, à
120 kilomètres à l'ouest de la capitale, dans la région de l'Itasy ont
même pu tirer leur epingle du jeu. Taux de remplissage à 100% durant le
week-end dans les hôtels, ouverture de nouveaux établissements et
redynamisation des principaux sites touristiques, l'affluence des
visiteurs n'y a jamais été aussi importante depuis des décennies. « Ampefy est devenue la principale destination des Tananariviens. Nous
devons maintenant augmenter notre capacité d'accueil », déclare Alain
Ramanana, directeur exécutif de l'Office régional du tourisme de
l'Itasy (Ortita).
Forts de cet élan, tous les acteurs du développement dans la région,
ont décidé d'organiser un événement d'envergure pour attirer davantage
les visiteurs et les investisseurs dans cette région. Baptisé «
destination volcanique », il se tiendra du 23 au 25 octobre dans
plusieurs site touristiques dont les chutes de la Lily, l'ilot de la
vierge et le geyser d'Amparaky, trois sites parmi les 37 existants. Ce
sera également une occasion pour la région de montrer ses potentiels en
matière agricole, touristique et autres attractions. Une exposition de
30 stands par exemple, sera installée pour mettre en valeur les
produits qui font la réputation de l'Ampefy tel l'avocat ou les divers
fruits séchés. Par ailleurs, des films documentaires ainsi que des
animations folkloriques marqueront les trois jours. Pour les
noctambules, des cabarets et une élection de miss animeront la soirée
du vendredi et de samedi.

Toute la région de l'Itasy a une capacité d'hébergement de 192 chambres au total, réparties dans 27 établissements.

Forum Madagascar: POOPY: CINQ HEURES DE CONCERT

Pour son retour 2009 sur
la scène tananarivienne, Poopy propose à ses fans «Nostalgie». Ce sera
l'occasion de revisiter tous ses tubes. Au total, 26 années de carrière pour quelque 130 chansons. La route a
été assez longue pour Poopy, mais elle tient à résister contre vents et
marées. Traversant comme tout le monde une saison culturelle douchée
par la crise politique, la diva ne renonce pas pour autant à ses fans. Poopy honorera bel et bien son traditionnel giga-concert annuel, et ce
sera cette fois encore au Palais des Sports le vendredi 6 novembre à 19
h. Et quoi de neuf en particulier ? La récente chanson «Mamelà ny helokay»
(« Pardonnez-nous de nos pêchés »), déjà sur les ondes et disponible en
clip, reflète bien une chanteuse crispée par les événements. «Cette
chanson pose la question : quand nos lèvres ne prononceront-elles plus
des mensonges», explique Poopy.
En revanche, c'est avec un bouquet de «Nostalgie» (Tsiaro) qu'elle
compte témoigner de sa grande fidelité pour son public. «Ce sera un
long concert d'environ cinq heures pour une cinquantaine de tubes.Ce
concept de durée un peu à la Mahaleo répond à la demande des fans
toujours avides de plus», explique l'ancienne chanteuse du groupe Njila. En effet, tout semble prédisposer un bon spectacle dans tous ses
aspects. Outre un choeur d'une dizaine de voix de «chez TGC», D'jampela
et Up The Rap assureront ensembe la chorégraphie.
Pour le public, ce sera le moment de revivre en rêve les «Tsy hahita»,
«Raha nofy», etc. «Pour mieux embrasser l'aspect nostalgique de
l'événement, nous nous efforcerons d'être proches des versions
originales dans nos interprétations», note la chanteuse.
Dix ans après son premier concert au Palais des Sports, ayant figuré
parmi les premiers événements culturels du site, tout semble se
réincarner dans les souvenirs de Poopy.

«A l'époque, nous avions eu le trac rien qu'à voir un longue file à
l'extérieur du stade. Les deux jours s'étaient joués à guichets
fermés», se rappelle-t-elle. Cette fois, ce sera une soirée unique et
espérons qu'elle le sera sur tous les plans.

Forum Madagascar: LES GAMBAS MALGACHES RESTENT LES MEILLEURS



Toujours succulentes. Les gambas de Madagascar de marque OSO ont été
élues « Saveur de l'Année » pour la cinquième année consécutive. Lors
de la soirée de remise des trophées le 20 octobre, à Paris, Gauthier
Ismail, administrateur du groupe OSO S.A, a été appelé à deux reprises
sur la scène pour recevoir le sésame dans les catégories « Poissonnerie
» et « Libre service surgelés ». Deux récompenses qu'il a transmises aux équipes de Madagascar qui a su
conserver ce titre. « Quand OSO est récompensée, c'est avant tout
Madagascar et les formidables équipes de production d'Ankarana qui sont
à l'honneur », a-t-il souligné. Sa collaboration avec de plus grandes enseignes de distribution comme Atlantys-Renaud constitue un de ses points forts. « OSO réussit car elle satisfait ses clients à 200% avec une empreinte
environnementale et sociale d'exception, doublée d'une innovation
permanente », confirme Eric Achard, directeur d'Atlantys-Renaud. « OSO ne vend pas des gambas de Madagascar, mais des solutions de
distributions gastronomiques d'exception, écologiquement compatibles »,
poursuit-il. Membre du groupe Socota, cette société est l'une des pionnières de l'aquaculture biologique. Elle dispose d'une ferme d'élevage au pied des Tsingy de l'Ankarana, dans l'ancienne province d'Antsiranana. Cette ferme produit plus de 1 600 tonnes de crevettes bio par an.

Le gros de cette production est destiné à l'exportation et fait le délice des gourmets.





Forum Madagascar: MANALY TOUCHE LE SOMMET

Forum Madagascar: Tout en préparant son second album, le groupe Manaly continue de se lancer dans une grande tournée nationale. Il surfe sur une vague porteuse. Quel est le tube ayant vraiment marqué l'année 2009 ? Si la plupart du temps, donner une réponse à cette question reste difficile dans un showbiz malgache aléatoire, mais proposer «Ze mitsiko ro mokotse» de Manaly serait tout à fait justifiable. Effectivement, en tête des charts de plusieurs chaînes audiovisuelles du pays, la chanson fait ses effets un peu partout et aligne le groupe tuléarois comme étant la révélation la plus en vue de la saison. A l'heure actuelle, le groupe poursuit sa grande tournée nationale qui le conduira ce week-end dans la région de la Haute Mahatsiatra. Au programme figure en particulier le concert à Ambalavao-Tsienimparihy ce dimanche 25 octobre. Sinon, ce samedi, le groupe sera en vedette pour clôturer le festival Jerijery de Vavatenina, avant de rejoindre Ambositra où il est attendu pour dimanche 8 novembre. Le succès de cette virée nationale entamée depuis le mois d'août était prévisible. «Lorsque nous sommes en tournée, les sollicitations des fans abondent tout au long de nos trajets. Finalement, nous nous sommes rendu compte que notre programmation n'est pas assez intensive pour satisfaire toutes les demandes», soulève Keneth Robert Manalison, chanteur-fondateur du groupe.
En effet, ce n'est que plus de 15 ans après Tirike qu'un groupe de la ville de Toliara semble susciter à nouveau l'intérêt du grand public de la capitale. «Nous nous préparons pour une grande prestation exclusive à Antananarivo. Notre premier concert à Antsahamanitra aura lieu très prochainement», note le chanteur.
Pour le moment, la vie du groupe est partagée entre tournée et préparation du second album. Selon le chanteur, celui-ci sortira vers le premier trimestre de 2010. «On est en train de tout finaliser», indique-t-il.

Le groupe Manaly a été créée en 2008 par Keneth Manalison. Ce dernier a auparavant évolué au sein du groupe Zambey, de 1998 à 2008.

Forum Madagascar: MANOROHANTA PREMIER MINISTRE PAR INTERIM

Forum Madagascar: Sans attendre la décision du Conseil d'État, le conseil des ministres a désigné le vice-Premier ministre chargé de l'Intérieur, Cécile Manorohanta, au poste de Premier ministre par intérim. Le vice-Premier ministre en charge de l'Intérieur du gouvernement Roindefo, Cécile Manorohanta, assure l'intérim du Premier ministre de la Transition, Eugène Mangalaza depuis une semaine. Un décret pris en conseil des ministres tenu à Ambohitsorohitra le 14 octobre l'a officialisée à cette responsabilité. Une information confirmée par l'interessée elle-même.
Hier, Cécile Manorohanta a ainsi représenté Eugène Mangalaza à la cérémonie du CEDS au Centre de conférence international à Ivato. Le Premier ministre de la Transition, suivant l'accord du Carlton du 6 octobre, a quitté le pays depuis un certain temps pour un séjour en terre française. «L'État continue à fonctionner et moi, j'assure l'intérim du Premier ministre. Nous assurons l'expédition des affaires courantes jusqu'à la mise en place du nouveau gouvernement», a déclaré Cécile Manorohanta hier à Ivato.
Cette nomination du Premier ministre par intérim peut s'analyser comme une confirmation de l'éviction de Monja Roindefo de son poste de chef du gouvernement même s'il dispose jusqu'à maintenant du palais de Mahazoarivo. «La déclaration commune des membres du gouvernement est claire», a avancé Cécile Manorohanta, en rappellant la déclaration faite à Ambohitsorohitra le 10 octobre dans la nuit, et suivant laquelle, à partir de ce moment, les membres du gouvernement ne prennent plus d'ordre venant de Monja Roindefo.
Interrogée sur l'éventuel impact de la saisine du Conseil d'État par Monja Roindefo en vue d'un sursis à exécution et d'une annulation de la désignation de Eugène Mangalaza à la tête du gouvernement consensuel de la Transition, Cécile Manorohanta s'est contentée de soulever que «s'agissant d'un acte de gouvernement, la nomination ne devrait pas faire l'objet d'une discussion». La déclaration du ministre de la Justice, Christine Razanamahasoa, hier soir à son bureau à Faravohitra s'opère aussi en faveur de la continuité de l'exercice de leurs fonctions par les membres de gouvernement sans Monja Roindefo.
La Garde des sceaux a mentionné que le contrôle de conformité à la Charte de la Transition du décret portant nomination du Premier ministre de la Transition, qui est un acte pris en application de la Charte, relève de la compétence de la Haute Cour de la Transition dont la fonction est encore assurée par la Haute Cour Constitutionnelle (HCC). «Dans ces conditions, le fait pour le conseil d'État de retenir sa compétence, en vue de censurer le décret en cause, remettrait en question la valeur supra légale de la Charte de la Transition», a-t-elle souligné.
Quant à Monja Roindefo, il n'a pas pu être joint au téléphone hier.
De son côté, le commissaire général de la loi, Philippe Andrianjanahary a expliqué hier que l'audience du Conseil d'État sur la requête de Monja Roindefo prévue pour demain est toujours maintenue malgré tout. Ce sera à cette occasion que le Conseil d'État va annoncer s'il est compétent pour trancher le litige ou non.
Dans le camp de la mouvance Ravalomanana, Fetison Rakoto Andrianirina, chef de délégation aux négociations au Carlton ,a dénoncé une fois de plus les comportements de Andry Rajoelina et son entourage. Il a évoqué que le remplacement de Eugène Mangalaza par Cécile Manorohanta n'est pas fondé. «Même la nomination du Premier ministre de la Transition devrait attendre la réunion des chefs de file des quatre mouvances pour être effective», a-t-il soutenu. La nature juridique du décret de nomination du Premier ministre revient au cœur des débats. Pour le juriste constitutionnaliste, Jean Eric Rakotoarisoa, c'est parce que «le conseil de ministres a dû considérer le décret désignant Eugène Mangalaza chef de gouvernement comme étant un acte de gouvernement, qu'il a décidé de ne pas tenir compte de la requête déposée par Monja Roindefo». C'est ainsi que le juriste explique la désignation d'un Premier ministre par intérim en l'absence de celui considéré comme titulaire du poste.
L'acte de gouvernement étant tout acte non susceptible de recours par voie contentieuse, et la nomination du gouvernement est généralement citée par la jurisprudence comme faisant partie de cette catégorie d'actes.

Le constitutionnaliste reconnaît toutefois qu'en principe, le décret de nomination d'Eugène Mangalaza devait être suspendu depuis le dépôt de la requête du sursis à exécution. À l'entendre, «c'est le Conseil d'État qui aurait dû statuer le plus vite possible sur son incompétence à traiter le dossier».

Forum Madagascar: Vilon Adroy, le grand Sud

Forum Madagascar: Vilon Adroy, le grand Sud...

Forum Madagascar: LES ECOLES PRETES A CONTRER LA GRIPPE A

Forum Madagascar: Toutes les écoles doivent désormais se protéger contre la grippe A-H1N1. Un atelier d'information sur ce thème a eu lieu hier. Mieux vaut tard que jamais. Après les écoles françaises, c'est au tour des écoles malgaches de la circonscription scolaire d'Antananarivo de s'informer sur les mesures à adopter pour faire face à la grippe A-H1N1. Ils étaient nombreux hier, directeurs d'écoles publiques et privées, à prêter attention aux explications données par les représentants des ministères de la Santé et de l'Éducation nationale, de l'Organisation mondiale de la santé et de l'Unesco.
« Nous étions informés sur les symptômes de la grippe, en cas d'élève ou personnel administratif malade. Pour vite les évacuer au centre de référence », explique Odette Ravoniarison, directrice de l'École primaire publique d'Antanimena. Jusqu'à présent, les mesures d'hygiène ont été minimisées dans les écoles publiques de la capitale. Les consignes sont pourtant strictes là-dessus, pour prévenir toute contamination. « Nous allons remettre en place nos tippy-tap, ces bouteilles plastiques facilitant le lavage des mains, à l'école. Cela pour que les élèves aient accès plus facilement à l'eau potable », souligne cette directrice prête à tout pour préserver son école de la grippe porcine.
Jusqu'à hier, aucun cas n'a été enregistré dans les écoles malgaches de la capitale, même si le nombre des cas positifs a atteint 193. Les risques de contamination augmentent ainsi, car ces malades étaient en contact avec 985 autres personnes. « La plupart des parents envoient toujours leurs enfants à l'école, même s'ils ont 40°C de température. D'où notre prise de responsabilités forcée », ajoute Odette Ravoniarison. « Cet atelier a été d'ailleurs organisé pour renforcer les efforts de protection », souligne un responsable au sein de la direction des urgences de lutte contre les maladies, au ministère de la Santé publique. La séance d'information a vu la distribution de posters à afficher dans les écoles.

Après les directeurs d'écoles, c'est au tour des enseignants et des élèves de prendre conscience de l'épidémie.

Forum Madagascar: COMPROMIS DIFFICLE

Forum Madagascar: Les différentes mouvances continuent à prôner des positions radicales. Les négociations n'aboutiront pas sans nouvelles concessions. Le sort des négociations en vue de la résolution de la crise malgache n'est pas encore évident. Outre la polémique autour du lieu de la prochaine rencontre, les différentes mouvances, surtout celles de Ravalo- manana et de Rajoelina, tiennent des positions extrêmement contradictoires. Ce qui rend difficile le consensus. L'ancien président de la République Marc Ravalomanana insiste une fois de plus sur son refus d'attribuer la présidence de la Transition à Andry Rajoelina, comme il l'a réitéré dimanche, dans sa conférence de presse par voie téléphonique au quartier général des légalistes à Bel Air. Une manière pour lui de remettre en cause l'accord du Carlton du 6 octobre portant sur la nomination, entre autres, de Andry Rajoelina à la tête de la Transition. Il a pourtant boudé la réunion des chefs de file des mouvances qui aurait dû se tenir à Genève, du 17 au 19 octobre. Interrogé sur l'issue éventuelle de cette opposition des partisans de Marc Ravalomanana à l'accession du président de la Haute autorité de la transition (HAT) à la conduite du régime transitoire, Fetison Rakoto Andrianirina, chef de délégation aux négociations du Carlton, s'est montré confiant. Il avance que la décision prise par les trois autres mouvances n'est pas valable dans le processus des négociations. «Il est impossible de voir Andry Rajoelina à la présidence de la Transition sans l'approbation de la mouvance Ravalomanana. Il n'est pas ici question d'un processus majoritaire», a-t-il soutenu à l'issue de la conférence de presse à Bel Air. Le membre de la HAT Alain Ramaroson, dont le nom figure sur la liste de la délégation de la mouvance Rajoelina au sommet raté de Genève, n'a pas tardé à réagir contre l'attitude de Marc Ravalomanana. Il a exigé le maintien de la capitale suisse comme lieu de rencontre afin d'entériner la proposition de nominations du Carlton et de trancher sur la répartition des sièges au sein des Institutions de la Transition. «Personne ne doit se plier aux caprices de Marc Ravalomanana qui veut transporter à Addis-Abeba le rendez-vous des chefs de file des quatre mouvances. Alors, c'est Genève ou rien», a-t-il revendiqué hier à son domicile à Andoharanofotsy, en lançant un appel à la fermeté à l'endroit de ses compagnons de lutte. Pour lui, «le pouvoir effectif est dirigé par le président de la HAT Andry Rajoelina».
Joint au téléphone, le vice-Premier ministre Ny Hasina Andriamanjato n'a pas voulu commenter la déclaration d'Alain Ramaroson. Le proche collaborateur politique de Andry Rajoelina a pourtant soutenu dimanche que l'exercice de la fonction du président de la Transition par le président de la HAT n'est plus discutable.
Face à la guerre des déclarations, le numéro 2 de la mouvance Zafy, Emmanuel Rakotovahiny a essayé d'être optimiste quant à l'aboutissement de la prochaine réunion au sommet des quatre parties. Par ses propos, il veut affirmer que ce rendez-vous devrait être décisif pour sortir la Grande île de la crise. «Le fait de programmer la rencontre pour les 3, 4 et 5 novembre et non pour demain n'est pas fortuit. J'espère que tout le monde se mettra d'accord à la suite des tractations», a-t-il déclaré.
Mais cela n'a pas empêché le vice-président de la Transition, suivant l'accord du Carlton, de défendre ce qui a été décidé le 6 octobre. Il a critiqué Marc Ravalomanana de contester la résolution de la dernière rencontre. «Je ne pense pas que les chefs de délégations prennent une décision sans avoir consulté leurs chefs de file. La contestation de l'accord du Carlton par Marc Ravalomanana m'a étonné», a-t-il terminé. Ni la date, probablement les 3, 4 et 5 novembre, ni le lieu du prochain sommet des chefs de file des quatre mouvances politiques ne sont encore fixés. En vue de l'organisation du rendez-vous à Addis-Abeba, les médiateurs du Groupe international de contact ont commencé à consulter les dirigeants des mouvances en fin de semaine.

Emmanuel Rakotovahiny de la mouvance Zafy était parmi ceux qui ont été contactés. Ces derniers jours, d'autres responsables ont exigé le maintien de la prochaine rencontre à Genève.

Forum Madagascar: RAVALOMANANA: JE SERAIS DE RETOUR A TOLIARA


Forum Madagascar: Décidément, l'esplanade du bord de mer ne dément pas sa réputation de Place de la démocratie. En effet, en l'espace d'une semaine l'endroit a accueilli deux meetings organisés par deux entités politiques différentes : les pro-Monja Roindefo quelques jours auparavant et samedi dernier, les Pro-Ravalomanana dirigés par trois anciens députés, Mana Parfait de Toliara I, Mamy Benoit d'Ankazoabo-sud et Martin de Morombe. Tour à tour les ex-parlementaires ont fustigé la France et le président de la Transition Andry Nirina Rajoelina. «La France veut nous coloniser encore une fois. C'est ce pays qui a tout manigancé pour nous plonger dans cette situation», a clamé haut et fort Mamy Benoit. L'ex-député de Morombe Martin n'était pas non plus allé par quatre chemins pour taxer la France de manipulateur. «La France, arrêtez de prendre notre peuple pour des simples d'esprit à qui vous pouvez faire avaler vos couleuvres juridico colonialistes», a-t-il mentionné. Mana Parfait, quant à lui, a nuancé ses propos en soutenant que «ce sont les grandes firmes internationales qui veulent monopoliser nos ressources au détriment du peuple malgache, et les Francais qui se trouvent derrière le GIC et font un forcing pour qu'un putschiste soit à la tête de la transition». Entre-temps l'ancien président Marc Ravalomanana s'est adressé en direct d'Afrique du Sud à ses partisans.

«N'ayez pas peur car je serais de retour à Toliara d'ici peu», a-t-il lancé dans son intervention téléphonique. Durant ce meeting une poignée de personnes ont sifflé et hué les différents orateurs. «Ce sont des gens qui ont été payés pour perturber notre meeting», a estimé Mana Parfait.

Forum Madagascar: PRO RATSIRAKA CONTRE RAJAONARIVELO

Forum Madagascar: Une bataille rangée en perspective est engagée au sein des deux factions de l'Arema, l'une pro-Ratsiraka, l'autre pro-Rajaonarivelo. La lutte intestine au sein de l'Avant-garde pour la rénovation malgache (Arema) reprend de plus en plus belle. La déclaration de l'ancien premier ministre Pierrot Rajaonarivelo a attiré la foudre des partisans de l'ancien président Ratsiraka, au sein de cette formation politique.
« Le président Ratsiraka n'a pas discuté avec Pierrot Rajaonarivelo sur l'avenir de l'Arema », a assuré Hery Tafika Ratsimbazafy, ancien député et porte-parole de l'Arema, proche de l'ancien président Ratsiraka. Cela, alors que l'ancien secrétaire national du parti a fait part de sa conversation téléphonique avec l'Amiral Ratsiraka, de son intention de remettre son mandat à la tête de l'Arema en jeu et s'en remettre au congrès pour trancher, vendredi. Hery Tafika Ratsimbazafy démonte les propositions de l'ancien vice-premier ministre. « Pierrot Rajaonarivelo s'est déjà retiré de son poste de secrétaire national. Il n'a plus le pouvoir d'organiser un congrès », a-t-il soutenu. Il fait référence à une lettre de l'ancien vice-premier ministre, faisant état de sa décision de se retirer de la tête du pays et de remettre le pouvoir à l'Amiral Ratsiraka en janvier 2007. Cette correspondance a été suivie d'un autre communiqué de confirmation au mois de mars, garantissant son intention de ne pas s'ingérer dans la conduite des affaires du parti, suivie d'une autre communication pour la « recherche d'autres voies ».

Forum Madagascar: RETOUR A ADDIS ABEBA ?

RETOUR A ADDIS ABEBA ?

Forum Madagascar: LA TRANSISTION EN QUESTION

Le Conseil d'État se prononce ce jour sur la motion de Monja Roindefo. Ce dernier conteste la nomination de Mangalaza comme Premier ministre. Quel sera le verdict du Conseil d'État ce jour ? La suite sur http://forum-madagascar.com/article/LA-TRANSISTION-EN-QUESTION